Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblait un tournoi dans la peau d’un collaborateur STT ? Dans cet article, je mets en lumière les différentes expériences que j’ai vécues pendant le Top 16 à St-Gall
Texte & Photo : Raouf Morsi
Bien que le tournoi ait eu lieu le dimanche 4 décembre, certains d’entre nous ont dû commencer leur journée de travail la veille. Nous nous sommes rendus à Saint-Gall le samedi afin d’être à l’heure dans la halle le dimanche matin.
07h30 : Entrée dans la halle
Nous déchargeons le matériel de la voiture et l’amenons dans la halle. Nous rencontrons ensuite les différents membres et responsables du tournoi. Bien qu’il soit encore très tôt, l’ambiance dans la halle est détendue et tout le monde se réjouit de la journée qui nous attend. Chacun commence à installer son matériel et sait ce qu’il a à faire. Personnellement, je suis responsable de la diffusion en direct du tournoi sur notre chaîne YouTube et il me faut 15 à 20 minutes pour que l’équipement soit prêt et que la diffusion puisse commencer. Comme j’avais fait des tests la veille, j’ai pu éviter les mauvaises surprises.
La halle de St-Gall dispose d’un Wi-Fi public, mais vu le nombre de spectateurs attendus, j’ai préféré opter pour ma propre connexion afin d’éviter toute instabilité. Pour cela, j’ai simplement utilisé mon téléphone portable comme hotspot.
08h00 : Ouverture de la halle
Les premiers joueurs apparaissent dans la halle et commencent à s’échauffer, ce qui n’est pas une mauvaise chose compte tenu du fait qu’il fait très froid dans la halle…
Du côté des organisateurs, les systèmes sont prêts et les derniers ajustements sont en cours. Le site web mis en place par Dominic Sonderegger (tt-turnier.ch) pour la saisie des scores sur sa plateforme permet un gain de temps considérable et surtout un accès rapide et facile via le code QR présent sur les affiches dans la halle.
09h30 : Début du tournoi et des tours préliminaires
Tous les joueurs sont rassemblés devant la table d’arbitrage et attendent avec impatience les informations dont ils ont besoin pour commencer leur tournoi. L’atmosphère, qui était détendue auparavant, est maintenant silencieuse et tendue. De mon côté, la diffusion est lancée, et ce sans aucun problème.
Bien sûr, ce n’est pas mon rôle de rester toute la journée cloué sur une chaise devant mon ordinateur et de m’assurer que la diffusion fonctionne. L’une des tâches que je m’étais fixée est d’interviewer les joueurs en leur posant différentes questions que j’avais reçues d’Instagram, mais surtout d’établir un premier contact avec eux. J’étais sceptique à l’idée d’interviewer les Suisses allemands, car non seulement l’allemand n’est pas ma langue maternelle (ne mentionnez pas les différents dialectes que j’ai essayé de comprendre…), mais en plus les Suisses allemands sont plus timides par rapport aux Suisses romands.
13h00 : Match de classement
Pendant la pause de midi, les entraîneurs restent attentifs au tournoi et mangent en même temps. Ils étaient tellement concentrés que je n’ai même pas osé entamer la conversation avec certains d’entre eux, de peur de les déranger.
Mis à part un petit problème d’organisation pour certains matchs avant la pause de midi, le tournoi a pu se poursuivre sans retard. Cependant, j’ai remarqué quelque chose d’inhabituel sur mon ordinateur portable. Bien qu’il soit branché sur le secteur, il perd de la batterie et je me suis rendu compte que la retransmission en direct avec une qualité de 1080p consommait plus d’énergie que mon chargeur n’en envoyait. Heureusement, mon collègue a également apporté son ordinateur portable, ce qui m’a permis de l’utiliser et de diffuser le reste du tournoi.
Je continue à faire des interviews et, étonnamment, tout le monde est motivé pour être filmé. Je pense que c’est parce qu’ils sont maintenant habitués au rythme du tournoi (vous pouvez retrouver les deux premiers épisodes sur nos réseaux sociaux).
17h00 : Fin du tournoi
Selon le planning, le tournoi devait se terminer à 18 heures, mais comme tout s’est si bien passé, nous avons pu terminer une heure plus tôt. Il ne nous reste plus qu’à ranger le matériel et à ramasser toutes les balles. En parlant de ramasser les balles : Ce serait super si les joueurs ramassent les balles qu’ils croisent sur leur chemin ou s’ils ne les mettent pas dans leurs poches.
Oui, j’avoue que si j’étais moi-même joueur, j’aurais mis 1 à 2 balles dans mon sac pour garder un souvenir, mais pour vous donner un ordre d’idée : Environ 50 % des balles que nous apportons disparaissent à la fin de la journée. Si une balle coûte environ 1.25CHF pièce, le coût lié à la perte peut très vite augmenter.
