Les représentants suisses pour le Top 16 sont Rachel Moret et Elias Hardmeier ! STT a eu la chance de les interviewer et d’en savoir plus sur leur vision du tournoi.
Texte : Raouf Morsi / Photo : René Zwald
Comment te sens-tu face à ce Top 16 ? (état mental, peurs, pressentiments, etc…)
Elias : Pour l’instant, je ne ressens heureusement pas encore de tension pour le Top 16. Je me réjouis énormément de ce grand événement et de jouer devant tant de gens. Je suis en très bonne forme en ce moment et j’ai hâte de voir comment je vais m’en sortir.
Rachel : Je me sens bien actuellement. Je suis toujours contente de pouvoir venir jouer à Montreux!
Y’a t-il un objectif que tu t’es fixé ?
Elias : Mon objectif est de profiter au maximum de chaque instant et de l’ambiance. De plus, je veux montrer que la Suisse est un pays compétitif. Je suis conscient que la concurrence est très forte, c’est pourquoi je vais me préparer de manière optimale afin de pouvoir donner le meilleur de moi-même en tennis de table.
Rachel : J’espère réussir à jouer mon meilleur niveau à Montreux, et essayer d’aller embêter les meilleures.
Comment te prépares-tu face à la compétition ?
Elias : Je vais me préparer mentalement et physiquement. Dès que le tirage au sort aura été effectué, j’analyserai mon adversaire et je réfléchirai à une tactique.
Rachel : J’ai enchaîné le WTT Contender à Durban puis deux matchs de Pro. Là, je pars bientôt pour deux WTT en Jordanie. Ensuite, j’ai bloqué deux semaines à Nîmes pour pouvoir m’entraîner et me préparer au mieux.
Y a-t-il quelque chose qui rend le Top 16 particulièrement spécial pour toi ?
Elias : Je trouve cela très spécial, mais aussi incroyablement beau, d’avoir la possibilité de me mesurer aux meilleurs joueurs d’Europe à Montreux. J’ai suivi la plupart des joueurs à la télévision ou sur YouTube et j’ai regardé des vidéos, et maintenant je vais être avec eux dans la salle. C’est très spécial.
Rachel : De pouvoir jouer devant le public suisse, en particulier ma famille. Toute ma famille habite entre Vevey et Morges. C’est donc toujours une bonne occasion pour eux de venir me voir jouer.
Y’a t-il un adversaire que t’aimerais jouer contre et pourquoi ?
Elias : J’aimerais bien jouer contre Truls Möregårdh, d’une part parce qu’il est aussi comme moi de 2002, et d’autre part parce qu’il est l’actuel vice-champion du monde. Je pense que c’est un adversaire très difficile, car il a un jeu désagréable. Mais même si ce sera un autre que Truls, je serai bien sûr très heureux. Tous les participants à ce tournoi sont des joueurs de classe mondiale.
Rachel : Non. Je sais que le niveau sera élevé, le premier tour sera forcément difficile.
Y’a t-il un adversaire que tu n’aimerais pas jouer contre et pourquoi ?
Elias : Non, en fait, il n’y en a pas.
Rachel : J’ai déjà joué Han Ying l’année dernière et le match avait été difficile. Si je la rejoue, je ne pourrai faire que mieux 😉
Si tu pouvais donner des conseils pour se préparer à un tel tournoi, lesquels seraient-ils ?
Elias : C’est une question difficile, car c’est aussi la première fois que je joue un tournoi aussi important. Je pense que la préparation mentale est très importante.
Rachel : C’est une compétition très difficile et je suis toujours tête de série numéro 16. Je n’ai donc rien à perdre ! L’important, pour moi, est d’arriver en pleine confiance, croire en ce que je fais et surtout jouer sans peur ! Tout donner sur chaque balle pour essayer d’aller battre une des meilleures européennes.
As-tu un rituel/entraînement spécial avant les tournois ?
Elias : Je n’ai pas de rituel particulier.
Rachel : Cela dépend des compétitions et des objectifs de la compétition. En général, j’essaie de faire des exercices qui me mettent en confiance et j’axe un peu plus mes entraînements sur des matchs.
Elias, chez les femmes, qui penses-tu va remporter le tournoi ?
Elias : Je pense que SZOCS Bernadette va gagner le tournoi. J’ai déjà suivi quelques-uns de ses matchs en tant que spectateur à Montreux et j’ai eu le sentiment qu’elle se sentait très bien ici.
Rachel, chez les hommes, qui penses-tu va remporter le tournoi ?
Rachel : Truls Moregardh
À quel point est-il important d’être bénévole pour un tel tournoi et même en général ? Swiss Volunteers a réuni 100 bénévoles pour ce tournoi, sans eux le tournoi n’aurait pas pu être possible.
Elias : C’est super important, car sans eux, le tournoi ne pourrait pas avoir lieu. Ils font un travail important, ce que j’apprécie beaucoup.
Rachel : Sans les bénévoles, une compétition ne pourrait pas avoir lieu. C’est grâce à eux que nous, les joueurs et joueuses, pouvons jouer dans des conditions optimales.
Rachel, si ce n’était pas pour le Top 16, que pourrais-je faire à Montreux ?
Rachel : Se balader sur les quais et aller visiter le château de Chillon
Billetterie du Top 16 (certains secteurs sont déjà complets !)