Sans les bénévoles, les manifestations sportives auraient bien du mal à exister. Au terme de chacune d’entre elles on les remercie au même titre que les sponsors, une attention largement méritée. Selon Swiss Olympic, chaque année plus de 850 00 bénévoles fournissent près de 74 millions d’heures de travail !
Le Top 16 n’échappe pas à la règle. Avant, pendant et après la manifestation, les bénévoles sont indispensables. Il faut bien sûr donner un peu de son temps mais c’est une occasion unique d’être au cœur de l’événement, de côtoyer les meilleurs joueurs et joueuses.
Vous pouvez vous inscrire pour une journée, quelques heures ou pour toute la durée de la compétition. En ce moment, des personnes sont particulièrement recherchées pour le montage (les 2 et 3 février) ainsi que pour le démontage.
Quelles que soient vos compétences, il y a une place pour vous. Il faut des chauffeurs pour transporter les athlètes, des personnes pour contrôler les entrées, placer les spectateurs, et il y a aussi la buvette. Pour le prochain Top 16, il faudra une centaine de bénévoles. Faire partie de cette « famille » se transforme le plus souvent en une belle aventure et puis, on reçoit quelques cadeaux dont un polo de bénévole, sans oublier qu’être sur place permet d’être dans l’ambiance et de participer à la compétition.
Jean-Pierre joueur amateur de « ping-pong » a pris part à plusieurs éditions. Il en a gardé de formidables souvenirs. « En tant que chauffeur, je me rappelle avoir ramené les frères Lebrun, j’ai aussi pu améliorer mes connaissances des règles du jeu en dialoguant avec un arbitre. Je crois que j’ai toujours été un bénévole dans l’âme. A l’âge de 18 ans, j’étais déjà samaritain. Certains attendent la retraite pour se lancer, moi j’ai toujours eu envie de m’investir, d’aider ; c’est un état d’esprit. » A près de 80 ans il est encore arbitre de volleyball. « C’est une manière d’établir des contacts, de découvrir de nouveaux univers ».
Le Top 16 a aussi besoin de ramasseurs de balles. Une expérience inoubliable pour un jeune pongiste qui peut ainsi être au plus près de ses idoles. Kylian a 11 ans, il va vivre pour la troisième fois de folles émotions. « Au début c’était un peu stressant, la première année le public faisait tellement de bruit que j’avais mal à la tête ! » Maintenant il se réjouit d’être au cœur de l’action et de côtoyer ses joueurs préférés : « L’an passé, j’ai eu le maillot de Félix Lebrun, celui de Darko Jorgic et j’ai pu faire une photo avec Alexis. » Son joueur préféré reste toutefois le Suédois Truls Moregard : « Il réussit des coups incroyables, on ne comprend pas comment il fait ». Ce passionné de ping, actuellement classé D5, espère suivre les traces des artistes de la petite balle. Il rêverait de les rejoindre un jour et de devenir champion de Suisse. « C’est assez compliqué, mais pourquoi pas » dit-il d’une voix encore un peu timide. Le tennis de table est une histoire de famille puisque sa maman a même été championne de Suisse, elle sera aussi au Top 16… mais comme bénévole.